De tout temps, les femmes et les hommes ont cherché à comprendre, à représenter et à transmettre leur vision du monde. La littérature, les arts, la connaissance et l’histoire constituent les témoins vivants de cette quête, entre mémoire et création.
Des œuvres antiques aux expressions contemporaines, des sculptures et fresques aux partitions musicales, des récits fondateurs aux inventions scientifiques, chaque trace raconte une aventure humaine où se mêlent émotion, savoir et imagination.
Ce parcours invite à découvrir la diversité des formes artistiques et intellectuelles qui, de Cornillon-Confoux jusqu’aux horizons les plus lointains, célèbrent la liberté d’apprendre, de créer et de partager.

La Connaissance et l’Histoire
De l’Astronome peint par Johannes Vermeer jusqu’à la découverte de l’atome, la quête de savoir accompagne l’humanité. Elle se manifeste dans la mémoire historique avec Vercingétorix et la statue d’Alise-Sainte-Reine, commandée par Napoléon III, mais aussi dans les inventions qui transforment notre regard : la pellicule d’un film en 35 mm, le satellite en orbite ou encore la sonde Voyager I lancée vers l’infini.
La connaissance se transmet également à travers les livres et les bandes dessinées, comme Blake et Mortimer d’Edgar P. Jacobs, ou dans la pensée incarnée par le buste de Voltaire. Enfin, elle résonne en musique, portée par le souffle d’un saxophone posé sur la partition de Jean-Jacques Goldman, Quand la musique est bonne.

Les Arts et la Littérature
De la sculpture sensible de Camille Claudel à la puissance littéraire de La Peste d’Albert Camus, les arts s’expriment sous des formes multiples. Ils se révèlent dans le geste du peintre Pierre Bringuier, auteur d’une fresque de la chapelle Notre-Dame de la Salette à Sète, mais aussi dans les traces laissées par les grandes découvertes : une statuette de bélier rapportée d’Égypte par Napoléon Ier, ou encore la caravelle des expéditions de Christophe Colomb, jusqu’à la monumentale Statue de la Liberté de Bartholdi à New York.
Entre tradition et modernité, la sculpture se décline dans la grâce classique d’une statuette de Rubatto au cimetière monumental de Staglieno, à Gênes, et dans l’éclat contemporain d’une œuvre de Jeff Koons devant le musée Guggenheim de Bilbao. Enfin, l’art se fait mouvement à travers la danse contemporaine du chorégraphe Sidi Larbi Cherkaoui, présentée devant l’école de Cornillon-Confoux, en dialogue avec l’architecture contemporaine qui l’entoure.


Le Savoir !
Le Fleuve Tigre Dieu Allongé, statue visible au Musée du Vatican, rappelle l’origine romaine de Cornillon-Confoux et sa villa Cornelius. La bibliothèque, en écho à la Médiathèque voisine, incarne la transmission de la connaissance. L’art se manifeste avec la Jeune fille à la perle de Johannes Vermeer (1665), emblème de la peinture, tandis que la musique s’élève à travers un « caprice » de Niccolò Paganini, compositeur romantique et violoniste virtuose.
Enfin, un jeune Cornillonnais tient précieusement devant lui un livre de la Médiathèque, dans lequel semblent se lire les principes universels des Droits de l’Homme et du Citoyen, affirmant ainsi la valeur intemporelle du savoir et de la liberté.

