Communiqué de presse – Commune de Cornillon-Confoux du 24 octobre 2020
Ce jour, le Tribunal administratif de Marseille a rendu sa décision concernant la demande de la commune de Cornillon-Confoux de suspendre l’arrêté préfectoral instituant un couvre-feu de 21h à 6h sur quatre-vingt-dix des communes de la Métropole Aix-Marseille-Provence.
Le Tribunal administratif a décidé de suspendre l’arrêté du Préfet, lui demandant de revoir le périmètre d’application de celui-ci en tenant compte de la diffusion du taux d’incidence, de la densité, des axes routiers, de la continuité géographique, du bassin de vie ou du taux d’équipements au sein des différentes communes, qui ne sont pas confrontées à une situation sanitaire uniforme, loin s’en faut.
Le Préfet devra ainsi prendre en compte les particularités des communes du département des Bouches du Rhône en fonction de critères objectifs, sanitaires et autres.
Le bon sens et le non-amalgame a prévalu sur la solution radicale qui consistait à mettre Marseille et Aix-en-Provence dans les mêmes dispositions que la commune de Cornillon- Confoux.
Nous aurions préféré, au cours des nombreuses réunions en Préfecture, que l’on écoute, entre guillemets, les maires du département, qui font de gros efforts afin, à la fois, de lutter contre la propagation du virus et combler les manques à gagner des commerces, synonymes de vie et de vitalité pour nos petites communes.
Je pensais, naïvement, que le Premier Ministre était plus enclin à l’écoute transversale de nos collectivités qu’à la verticalité. Nous n’accablons cependant par le Préfet des Bouches du Rhône qui ne fait que répondre aux injonctions de Paris.