La fresque « la fille du puisatier »

Ce trompe-l’oeil met en scène les personnages principaux du film de Marcel Pagnol, « La fille du puisatier », sorti en 1940, interprétés par Raimu, Fernandel, Josette Day ou encore Fernand Charpin réunis autour d’une table sur un balcon. L’histoire de ce film, dont bon nombre de scènes ont été tournées en bas du hameau de Confoux, dans les champs d’oliviers, ne laisse personne indifférent. En effet, ce film témoin est peut-être le seul tourné à l’abri pendant l’invasion allemande de juin 1940. L’équipe de tournage se souvenait du bruit des canons qui parfois gênait la prise de son. Ce qui était au départ une banale histoire d’enfant naturel à la manière de Pagnol, s’est retrouvée imprégnée de l’actualité, bien au-delà des intentions du réalisateur.

Les fontaines

3 fontaines sont installées dans le vieux village.La fontaine de Marianne, symbole de la République et de la Liberté (Place Franck Chesneau), la fontaine «di berguié» en hommage aux bergers (Rue Saint-Roch), la fontaine de «Bachhus» en hommage aux vignerons (Grand rue)

Les lavoirs

Véritable patrimoine de la commune, les lavoirs sont au nombre de quatre : le lavoir du Village, de la Glacière, de Pont-de-Rhaud, Saint-Raphaël. Ils ont été construits à la fin du 19e siècle. Les Romains furent les premiers à irriguer la plaine de Confoux; œuvre complétée par Adam de Craponne.

Le château du lys

Construit au 17e siècle, il est situé au pied de l’éperon rocheux, côté sud-est. Des tessons de céramique gallo-romaine attestent de l’existence d’un site archéologique.

Le château de Confoux

L’origine du mot « Confoux » vient du fait que deux plaines, passant l’une au Nord et l’autre au Sud du village de Lançon, viennent se joindre en cet endroit. Le château de Confoux est un ancien château-fort probablement construit au 13e siècle. Les habitants s’y installèrent autour. C’est une vaste construction qui comprenait une église de style roman.

La nécropole

En 1964, en creusant un nouvel accès au cimetière, neuf sarcophages d’une nécropole paléochrétienne furent découverts. En 1971, 18 autres sarcophages ont été mis à jour. L’abondance de tessons campa-niens date le site du 1er siècle avant J.-C.Le tombeau romain est classé monument historique.

Fresque Adam de Craponne

Ce trompe-l’oeil est un hommage à Adam de Craponne (1526-1576), gentil-homme provençal et ingénieur français qui construisit entre 1557 et 1558 le canal qui porte son nom, et qui permit d’irriguer la Crau avec de l’eau provenant de la Durance. A Cornillon, en 1559, Adam de Craponne fit exécuter le percement d’une colline, allant de la plaine du Cros du Lys au travers de la montagne jusqu’à la rivière de la Touloubre, offrant ainsi un débouché artificiel qui permit d’assainir ces lieux marécageux. Il a apporté le bien-être et la prospérité au village de Cornillon. Cette fresque, est le témoin d’une époque et la volonté de transmettre à chacun la mémoire d’une vie quotidienne passée dont l’emprunte est encore visible aujourd’hui.

La Vierge enceinte

À l’extérieur de l’église, la vierge « enceinte » accueille le passant. Érigée en 1865, Marie – foulant aux pieds un serpent, comme évoqué dans l’Apocalypse de St Jean – porte une couronne de douze étoiles. C’est l’une des rares représentations de la mère du Christ en parturiente. Il n’en existe que 11 en France. .

Le parcours des bories

Ce circuit de randonnée propose de découvrir la campagne cornillonnnaise et de partir à la recherche des trésors nichés au coeur de la nature.D’une distance totale de 11 km, la boucle peut être coupée à plusieurs endroits afin de la raccourcir.Le départ se fait du parking P2 au jardin partagé pour accéder rapidement au chemin balisé.

L’église Saint-Vincent

Construite au 12e siècle, l’église, de style roman, a été profondément remaniée et complètement rénovée.Elle abrite un Christ en bois daté du 17ème siècle, une statue de Saint-Vincent du 15ème siècle et des vitraux d’époque contemporaine.